Il est possible de confondre tone mapping et HDR, mais bien qu’étant grandement liées, ces deux techniques sont en réalité très différentes !
HDR signifie High Dynamic Range, c’est un processus utilisé dans divers domaines tels que la télévision, les jeux-vidéos, les smartphones, tablettes et ordinateurs portables et évidemment, dans la photographie.
Les images HDR capturent une gamme dynamique très étendue, qui vont des zones très lumineuses aux zones très sombres et permettent de préserver chaque nuance lumineuse ainsi que de conserver les détails dans les zones d’ombres.
Eh bien, le tone mapping constitue une étape capitale dans le processus HDR.
Le tone mapping pour les images HDR consiste à ajuster la plage de niveaux de luminosité dans une image à grande gamme dynamique afin de la faire correspondre aux capacités limitées des dispositifs d’affichage standard. L’objectif est de préserver les détails visuels et la qualité globale de l’image en comprimant ou en remappant les valeurs de luminosité extrêmes.
Fondamentalement, cela garantit que la gamme dynamique étendue capturée dans la photographie HDR peut être représentée de manière précise sur des dispositifs avec une gamme dynamique plus étroite, tels que les écrans d’ordinateurs ou de télévisions, sans perdre les détails essentiels ni introduire d’artefacts visuels.
En effet, la plupart de nos écrans, supports d’impression et téléviseurs ont une plage dynamique limitée, mais en comprimant la gamme dynamique, cela permet de la rendre compatible avec la plage de luminosité des dispositifs de sortie. Et voilà comment tu te retrouves avec des images éclatantes et débordantes de vies qui peuvent retranscrire la richesse de la gamme dynamique de tes images d’origines !
Un peu comme Robin avec Batman, le tone-mapping est l’acolyte de l’HDR, qui permet de réduire les différences de luminosité afin d’offrir une représentation merveilleuse 😉.
TONE MAPPING
Opérateur local
Les opérateurs locaux déterminent la position d’un pixel dans les zones claires ou sombres pour chaque image, puis les traitent en fonction de cette position et des détails qui en sont extraits.
Cette méthode calcule ainsi la luminance d’adaptation pour chaque pixel de l’image en fonction de sa position, dévoilant une profusion de détails. L’image ainsi produite devient plus accessible et a plus de détails, mais le temps de traitement avec cette technique peut être plus long.
Opérateur global
A l’inverse, les opérateurs globaux se chargent de l'ensemble de l'image, ignorant la position de chaque pixel.
Cette méthode calcule ainsi une seule luminance d’adaptation pour toute l’image et les pixels des zones claires ou sombres sont alors ignorés. Le traitement est donc plus rapide, mais l’image produite aura moins de détails.
En résumé, les opérateurs locaux se concentrent sur de petites régions, permettant des ajustements plus nuancés dans différentes parties de l’image, tandis que les opérateurs globaux traitent l’ensemble de l’image de manière uniforme, fournissant un tone mapping plus simple et cohérent sur l’ensemble de la scène. Le choix entre les opérateurs locaux et globaux dépend souvent des caractéristiques spécifiques de l’image et du résultat visuel souhaité.
Avec LumiMakr, tu as la possibilité de capturer des instants de vies et des moments émouvants et ainsi de créer des photographies HDR en mouvement.
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